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No 814. Caractéristiques : 121/2″‘ / Diamètre d’encageage 28 mm / Hauteur totale 5.10 mm / Seconde au centre (directe). La figure 58 fait voir la montre-bracelet-réveil « Memovox » et la figure 59 le mouvement, côté ponts. La figure 60 montre le mouvement, côté cadran.

Ce calibre comporte deux barillets et deux tiges de remontoir, soit la tige habituelle du mouvement « proche de quatre heures » et la tige de réveil (H’, fig. 59 et 60), « sur deux heures ». 
Le mécanisme de remontoir et de mise à l’heure du mouvement, complètement indépendant de celui de réveil, est, à l’exception du ressort de bascule qui présente une particularité se retrouvant dans le mécanisme de réveil, identique au mécanisme d’une montre habituelle, ce qui nous dispense de le décrire. 
Lorsque la couronne de remontoir de réveil est dans sa position habituelle (contre le boîtier) et qu’on la fait tourner à droite, on arme le ressort de barillet de sonnerie. En la faisant tourner à gauche, il se produit un décliquetage. 
Lorsqu’on tire la couronne de remontoir de réveil (H’, fig. 60) dans la position de mise à l’heure (fig. 62), puis qu’on la fait tourner à gauche, l’indicateur de sonnerie, constitué par un disque avec index (fig. 58) rétrograde, ce qui permet de placer l’index sur l’heure de sonnerie désirée. 
Lorsque la couronne de sonnerie est tirée et qu’on la fait tourner à droite, il se produit un décliquetage. Lorsque la sonnerie se produit et qu’on veut l’interrompre, il suffit de tirer la couronne de remontoir de sonnerie dans la position de mise à l’heure. 
Rouage de sonnerie (Fig. 61) L’arbre de barillet de sonnerie, la roue de sonnerie (S) et le marteau (M’) pivotent, dessous, dans des trous ou des pierres de la pla¬tine et, dessus, dans des trous ou des pierres de l’unique pont (fig. 59) qui fait office de pont de barillet, de pont de rouage et de pont de sonnerie. 
Les dents du barillet de sonnerie (0) engrènent avec le pignon du mobile de sonnerie (S). 
Les dents, de forme spéciale, de la roue de sonnerie (S) coopèrent, lorsque la sonnerie est déclenchée, avec l’ancre de sonnerie (M, fig. 61), fixée sous le marteau, afin de faire vibrer ce marteau.

Remontage ou armage du ressort de barillet de sonnerie 

Le pignon de remontoir de sonnerie (U, fig. 60) engrène avec la roue de couronne de sonnerie (C, fig. 61), libre sur un noyau, ajusté sur une goutte, dans une noyure, sous le pont unique ; une vis se fixant (depuis dessous) dans la goutte, maintient la roue de couronne et limite son jeu en hauteur. 
La roue de couronne (C) engrène avec la roue de couronne intermé¬diaire de sonnerie (C’, fig. 61). 
La roue de couronne C’ est libre sur un noyau, fixé par une vis (pas à gauche), sous le pont. 
La tête de la vis, noyée dans un fraisage du pont (côté dessus) est visible sur les figures 59 et 61.

La roue de couronne intermédiaire de sonnerie C’ engrène avec le rochet de sonnerie (B, fig. 61), fixé « à carré » sur l’arbre de barillet de sonnerie. En faisant tourner la tige de remontoir de sonnerie (H’) à droite, les roues de couronne C et C’, ainsi que le rochet (B) tournent dans le sens indiqué par les flèches de la figure 61, d’où remontage. 
Les dents du rochet B écartent, au passage, le ressort-cliquet (B’) dont l’extrémité, plus haute que la lame, est engagée dans la denture du rochet B ; les dents du rochet B font ainsi « décliquetage » sur l’extrémité du ressort-cliquet B’. 
Le ressort-cliquet B’ est ajusté dans une fente pratiquée sous le pont ; une vis le maintient. 
Lorsqu’après le remontage, on libère la couronne de remontoir de sonnerie (H’), le ressort-cliquet (B’), entraîné par le rochet, s’appuie contre le flanc interne du passage du pont (fig. 59) dans lequel le ressort-cliquet peut s’arquer lors du remontage ; il empêche ainsi le recul du rochet de sonnerie (B), c’est-à-dire le désarmage du ressort de barillet de sonnerie. 
Les deux extrémités de l’ancre de sonnerie (M, fig. 61) sont fonctionnelles; l’extrémité arrondie (3, fig. 61), logée sous le barillet de sonnerie sert au verrouillage et l’extrémité droite (m, fig. 60 et 61), qui se trouve en-dessous d’un fraisage du marteau, coopère avec le déclencheur (D’).

Déclenchement

Dans la figure 62, afin de voir le dispositif de déclenchement, une partie de la platine est sectionnée. 
La roue de déclenchement (D, fig. 60 et 62) est libre sur le canon de la roue des heures ; elle est freinée par les deux languettes recourbées (1, fig. 60) du pont de roue de déclenchement (P, fig. 60) qui pressent la roue de déclenchement contre une portée dépassant d’une noyure de la platine. 
Le pont P est fixé sur la platine par trois vis. Le déclencheur (D’, fig. 62) est libre sur un tenon de la platine ; il est arqué dans le sens de l’épaisseur et logé dans un fraisage de la platine, légèrement plus large que lui, de sorte qu’il peut basculer et tourner d’un très léger angle, ce qui lui permet de se mouvoir très librement et de se présenter normalement par rapport à la partie droite (m, fig. 62) de l’ancre du marteau avec laquelle son extrémité recourbée coopère.

Le ressort du déclencheur (D », fig. 60 et 62) est logé dans un fraisage de la platine ; il est fixé par une vis; son extrémité presse sur la partie relevée du déclencheur, proche de son pivotement. De ce fait, l’extrémité de la courte branche du déclencheur appuie sous la roue des heures (fig. 62). 
Tant que les trois « ergots » de la roue des heures, placés asymétriquement, afin qu’il ne se produise qu’un déclenchement par tour de la roue des heures, ne pénètrent pas dans les encoches correspondantes de la roue de déclenchement (fig. 62), la roue des heures, maintenue légèrement éloignée de la roue de déclenchement par ses ergots, presse sur l’extrémité de la branche courte du déclencheur; de ce fait l’autre extrémité, coudée, se présente dans la trajectoire de la partie droite (m, fig. 62), terminant l’ancre de sonnerie, fixée sous le marteau et empêche l’actionnement de l’ancre par la roue de sonnerie. 
Au moment où, par suite de la rotation de la roue des heures, ses « ergots » se présentent en face des encoches de la roue de déclenchement, ils y pénètrent (fig. 60), car le déclencheur (D’), actionné par son ressort (D ») soulève la roue des heures. 
Comme la branche centrale du déclencheur se soulève, l’autre branche, plus longue, s’abaisse et la partie coudée de son extrémité libère l’ancre de sonnerie (fig. 60). La sonnerie se produit, à condition de ne pas avoir été préalablement verrouillée.

Disposition des deux mécanismes de remontage et de mise à l’heure 

Le ressort de bascule (P », fig. 60 et 62) est au-dessus du ressort de tirette (P’, fig. 60 et 62). Ces deux ressorts sont maintenus par deux vis se fixant dans la platine et dont la tête est noyée dans la base du ressort de bascule (P », fig. 60 et 62) ; les « jambes » des deux vis s’engagent dans deux trous de la base du ressort de tirette. 
Les deux branches du ressort tirette (P’) se terminent par deux inclinés qu coopèrent respectivement avec le plot de tirette du mouvement et avec le plot de la tirette de sonnerie (T, fig. 60 et 62). 
Le ressort de bascule (P », fig. 60 et 62) comporte deux branches faisant ressort et dont l’extrémité, recourbée, agit contre le flanc d’un très court levier, à l’arrière de chaque bascule (mouvement et réveil). De ce fait, les deux branches faisant ressort peuvent être relativement fortes et produire cependant un décliquetage doux.
La base du ressort de bascule (P ») recouvre et maintient les renvois et la minuterie de la mise à l’heure du mouvement. Deux prolongements, légèrement relevés, de la base du ressort de bascule (P », fig. 60) recouvrent les pignons de remontoir (mouvement et réveil) et maintiennent ces pignons en place lorsqu’on enlève les tiges de remontoir. 
Ces prolongements maintiennent également les tirettes en place, lorsqu’on dévisse exagérément les vis de tirette, à condition toutefois que les tirettes occupent la position de remontage et non celle de mise à l’heure.

Mécanisme d’actionnement de l’indicateur de sonnerie

(Disque avec index) Le renvoi de mise à l’heure de sonnerie (N, fig. 60 et 62) porte deux pivots dont l’un est libre dans un trou de la platine et l’autre dans un trou du pont de roue de déclenchement (P, fig. 60). Le renvoi N engrène avec le renvoi de mise à l’heure de sonnerie (h, fig. 60 et 62), libre sur une goutte de la platine. 

Sur la même goutte, en-dessous du renvoi h est ajustée librement la bascule d’embrayage de mise à l’heure de sonnerie (k », fig. 60 et 62). Le renvoi intermédiaire de déclenchement (H »), qui engrène avec le renvoi h est libre sur le canon de la bascule d’embrayage de mise à l’heure de sonnerie (k ») ; le trou du canon de la bascule k » pénètre, avec un certain jeu, sur un tenon de la platine. 
La bascule d’embrayage de mise à l’heure de sonnerie (k ») peut ainsi tourner d’un léger angle, limité par le jeu du trou de son canon avec le tenon de la platine sur lequel le canon de la bascule k » pénètre. 
Les renvois h et H » sont maintenus par le pont de roue de déclenchement (P), qui limite leur jeu en hauteur. La bascule k » se termine par un ressort dont l’extrémité recourbée s’appuie contre le flanc de la plaquette de roue de déclenchement (P. fig. 60 et 62). 
Par son léger armage, le ressort de la bascule k » oblige le renvoi intermédiaire de déclenchement (H ») à engrener avec la roue de déclenchement (D fig. 62) sur le canon de laquelle s’ajuste le disque à index. 
La pénétration d’engrenage : renvoi H » — roue D est limitée par le bord du trou du canon de la bascule k » qui bute au flanc du tenon de la platine (fig. 62). Si on tire la couronne de remontoir de sonnerie (H’), la tirette (T) actionne la bascule de sonnerie (h’, fig. 62) ; de ce fait, le pignon coulant de sonnerie vient engrener avec le renvoi (N, fig. 62). 
Lorsque la tige H’ est dans la position de mise à l’heure et qu’on la fait tourner à gauche, la pression tangentielle des dents du renvoi h contre celles du renvoi H » s’exerce dans la même direction et renforce l’effet dû à l’armage du ressort de la bascule k », pressant le renvoi H » contre la roue de déclenchement (D). 
De ce fait, lorsqu’on fait tourner la couronne de sonnerie, en position de mise à l’heure, à gauche, la roue de déclenchement est entraînée à gauche par le renvoi H », d’où déplacement de l’index indicateur. 
Si, après avoir tiré la couronne de sonnerie, on fait tourner la tige de remontoir de sonnerie (H’) à droite, la pression tangentielle des dents du renvoi h contre celles du renvoi H » s’exerce dans la direction opposée et contrarie l’effet dû à l’armage du ressort de la bascule k ». Comme cette pression tangentielle est plus forte que l’armage du ressort de la bascule k », les dents du renvoi intermédiaire de déclenchement (H »), entraîné à gauche par le renvoi h, font décliquetage sur une dent de la roue de déclenchement qui n’est ainsi pas entraînée.

Dispositif de verrouillage et de libération de la sonnerie

Dans les figures 63 et 64, afin de voir le fonc¬tionnement, une partie du pont recouvrant le rouage de sonnerie et le ressort de bascule, proche du mécanisme de remontoir et de mise à l’heure de sonnerie, sont sectionnés et le barillet de sonnerie, le rochet et les roues de couronne sont éliminés.

Le verrou (V, fig. 63 et 64) et la bascule du verrou de sonnerie (V’, fig. 63 et 64) sont sous le barillet de sonnerie ; ils sont libres, chacun sur une vis à portée se fixant dans la platine, au fond de la noyure du barillet de sonnerie. Une extrémité de la bascule du verrou de sonnerie (V’) est coudée et une ouverture est pratiquée dans cette partie coudée. 
L’extrémité de la bascule de sonnerie (h’, fig. 60, 62, 63 et 64) pénètre dans l’ouverture de la partie coudée de la bascule du verrou de sonnerie (V’). Tant que la couronne de remontoir de sonnerie (H’) occupe la position de remontage (pressée contre le boîtier, fig. 63), la bascule du verrou de sonnerie (V’) ne sollicite pas le verrou (V) et celui-ci occupe une position (fig. 63) laissant toute liberté à l’ancre de sonnerie et au marteau, à condition naturellement que l’ancre de sonnerie soit libérée par le déclencheur (D’). 
De ce fait, lors du déclenchement, la sonnerie se produit. Si on tire la couronne de remontoir de sonnerie (H’), passant de la position de remontage (fig. 63) celle de mise à l’heure (fig. 64), la tirette de sonnerie (T, fig. 63 et 64) actionne la bascule (h’, fig. 64) ; la nouvelle position est assurée par le plot de tirette qui a passé d’un incliné du sautoir (P’) sur l’autre (fig. 64); l’extrémité de la bascule h’, engagée dans l’ouverture de la partie coudée de la bascule du verrou de sonnerie (V’) fait légèrement tourner la bascule du verrou de sonnerie (voir flèches, fig. 64) ; l’autre extrémité de cette bascule (V’) actionne à son tour le verrou (V, fig. 64), lui faisant occuper la position de la figure 64. 
De ce fait, la partie droite du verrou (V) se place dans la trajectoire de l’extrémité ronde (3) de l’ancre de sonnerie (M, fig. 64), ne permettant plus à l’ancre de sonnerie de se déplacer, lorsque la sonnerie est déclenchée, d’où interruption de la sonnerie ou son blocage préalable.

N. B. Lors du remontage du dispositif, poser le verrou de sonnerie (V) comme indiqué par la figure 63 et s’assurer qu’il reste dans cette position lorsqu’on met le marteau en place.

Démontage (côté cadran, fig. 60 et 62) 

Après avoir déboîté le mouvement et enlevé le cadran, retourner la pièce, le disque avec index, dont les quatre coches s’engagent dans les quatre dégagements du canon de la roue de déclenchement, doit tomber sur l’établi; si tel n’est pas le cas, soulever le disque index avec précaution, en agissant avec une pression égale exercée en deux points diamétralement opposés du disque. 
Enlever le pont de roue de déclenchement (P), puis la roue de déclenchement (D), la roue des heures, le renvoi intermédiaire de déclenchement (H »), le renvoi intermédiaire de mise à l’heure de sonnerie (h), la bascule d’embrayage de mise à l’heure de sonnerie (k »), le ressort de bascule (P »), le ressort de tirette (P’), le renvoi de mise à l’heure de sonnerie (N), le ressort de déclencheur (D »), le déclencheur (D’) et les autres « fournitures » (tirettes, bascules, etc.) du mouvement et du mécanisme de sonnerie.

Démontage (côté ponts, fig. 59, 61, 63 et 64) 

Désarmer complètement les deux ressorts de barillet, enlever le pont ; tous les mobiles du rouage de sonnerie (barillet, roue, marteau) sont alors accessibles. 
Enlever le verrou de sonnerie (V, fig. 63) et la bascule du verrou de sonnerie (V’, fig. 63).

Remontage 

La platine étant bien nettoyée (spécialement le trou de centre), poser le déclencheur (D’, fig. 62) sur son tenon ; poser et fixer le ressort de déclencheur (D », fig. 62). Mettre en place les tirettes, les pignons de remontoir et pignons coulants, les tiges de remontoir (mouvement et sonnerie), puis fixer les tirettes par leur vis. 
Monter sous le pont, les ressorts — cliquet, la roue de couronne de sonnerie (C, fig. 61) avec son assise, son noyau et sa vis, puis la roue de couronne intermédiaire de sonnerie (C’, fig. 61) avec son assise, son noyau et sa vis. Monter la roue de couronne du mouvement. (Contrôler la liberté de chaque roue de couronne). 
Mettre en place, sur la platine, le verrou de sonnerie (V, fig. 63) et la bascule du verrou de sonnerie (V’, fig. 63) en s’assurant de leur liberté. Poser la roue de centre avec son pont, sans oublier de huiler son pivotement inférieur. 
Mettre la chaussée en place, l’enfoncer à fond, en soutenant le pivot inférieur de la roue de centre, qui sera ensuite huilé. 
Mettre en place le barillet de sonnerie avec son rochet, le marteau et la roue de sonnerie, puis les organes du mouvement, dans l’ordre suivant : barillet, rochet, roue moyenne, roue de seconde au centre et roue d’échappement. 
Poser le pont en s’assurant que les pivots de tous les mobiles se placent correctement, puis fixer le pont par ses trois vis. 
Mettre en place l’ancre et le balancier.

Contrôles

Contrôler si le pivot inférieur de la tige de seconde au centre, dans la chaussée, est bien entré, par rapport au trou de la roue de centre. 
Contrôler la liberté de la roue de seconde au centre ; le jeu en hauteur de la roue de centre doit être plus faible que celui de la roue de seconde au centre. 
Contrôler le fonctionnement de la sonnerie. Lorsqu’on arme le ressort de barillet de sonnerie, la sonnerie doit se produire ; elle doit s’interrompre lorsqu’on presse sur l’extrémité courte du déclencheur, proche du centre du mouvement et se produire à nouveau lorsqu’on libère le déclencheur.

Remontage du mécanisme

Après avoir lubrifié les pivotements des mobiles des deux rouages (mouvement et sonnerie), dessus et dessous, mettre en place les trois renvois du mouvement, puis le renvoi de mise à l’heure de sonnerie (N, fig. 62). Mettre en place les deux bascules (mouvement et sonnerie) en engageant l’extrémité de la bascule de sonnerie (h’) dans l’ouverture de la partie coudée de la bascule du verrou de sonnerie (V’). 
Poser la roue de minuterie, puis mettre en place le ressort de tirette (P’), et, dessus, le ressort de bascule (P », fig. 60). 
Fixer ces deux ressorts par les deux vis, après avoir placé correctement les deux branches du ressort de tirette et celles du ressort de bascule. Mettre en place la bascule d’embrayage (k », fig. 60 et 62), le renvoi intermédiaire de mise à l’heure de sonnerie (h, fig. 62), le renvoi intermédiaire de déclenchement (H », fig. 62), puis la roue des heures et la roue de déclenchement (D), après avoir dégagé l’extrémité recourbée du ressort faisant corps avec la bascule d’embrayage (k », fig. 60 et 62), afin que cette extrémité s’appuie contre le flanc du pont de roue de déclenchement (P, fig. 62) et ne s’engage pas sous ce pont.

En posant le cadran, mettre en place l’indicateur de sonnerie (disque avec index), en engageant les quatre coches du disque dans les quatre dégagements du canon de la roue de déclenchement.

Remarques et contrôles 

Le ressort du déclencheur (D », fig. 60) doit se trouver bien au centre de sa noyure, afin de « travailler » sur toute sa longueur. Tirer la couronne de remontoir de sonnerie (H’) ; en la faisant ensuite tourner à gauche, la roue de déclenchement (ou l’index, si le cadran est posé) doit se déplacer à gauche. En faisant tourner la couronne de remontoir de sonnerie (H’) à droite, lorsqu’elle est en position de mise à l’heure, il doit se produire un décliquetage. 
Contrôler l’arrêt de sonnerie en tirant la couronne de sonnerie pendant le fonctionnement du marteau ; la sonnerie doit s’interrompre. Mettre les aiguilles en place avec précaution ; appuyer le pivot de seconde au centre dessus.

Lubrification

Les organes du mouvement et les organes similaires du mécanisme de sonnerie (tirette, pignon de remontoir et coulant, roue de couronne, portée du pont dans la noyure de rochet, inclinés du sautoir de tirette, extrémité du ressort de bascule, etc.) seront lubrifiés comme habituellement. Pour les organes de sonnerie, on employera du lubrifiant pour ressorts pour lubrifier : l’extrémité du ressort de déclencheur qui appuie sur le déclencheur, les « ergots » de la roue des heures, les languettes (l, fig. 60) qui appuient sur la roue de déclenchement et l’extrémité du déclencheur qui appuie sous la roue des heures. 
On lubrifiera avec de l’huile fine : les pivotements des renvois (N, h et H »).

Ressorts de barillet

Lors du remplacement des ressorts de barillet, les dimensions suivantes sont recommandées : 
Ressort du mouvement : Hauteur 1,15 mm / Epaisseur 0,107 mm / Longueur 375 mm. 
Ressort de sonnerie : Hauteur 2,00 mm / Epaisseur 0,074 mm / Longueur 400 mm.